Revues de presse

Photo © Jenny Gorman

Kenneth Weiss, l'Art de la fugue, Diapason d'Or, Mars 2023

"Réalisant un véritable tour de force, Weiss déroule L'Art de la fugue comme une histoire... et fait pénétrer les passions, sans jamais rogner sur la rigueur dans la conduite des voix. L'architecture est maîtrisée, magnifiée par l'impulsion vitale qui la traverse... cet Art de la fugue selon Kenneth Weiss, par la clarté de ses idées, son engagement, sa sensibilité, se fait une place parmi les sommets de la discographie."

Jean-Christophe Pucek

Bach - l'Art de la Fugue, CD chez Paraty, revue par Manuel de Lara Ruiz, Madrid, mai 2022

“L'interprétation de Kenneth Weiss est si belle et si naturelle que l'on en vient à oublier l'interprète pour se concentrer uniquement sur le flux constant de la sonorité hypnotique de cette apothéose contrapuntique. Cependant, pour arriver à ce résultat, Weiss déploie une technique impressionnante, avec une maîtrise du tempo, du rythme, dans l'articulation des notes, dans la coordination des mains sur les deux claviers et dans l’expression des voix polyphoniques, grâce auxquelles il atteint cette dimension, tellement naturelle et profonde. Bien que Weiss chérisse la sobriété de son professeur, Leonhardt, il le surpasse largement en technique et en musicalité.”

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SCARLATTI 555 : LA FOLLE AVENTURE DU FESTIVAL DE RADIO FRANCE OCCITANIE MONTPELLIER 

"Kenneth Weiss les joue (17 sonates de Scarlatti) sans pause ni applaudissement, dans une concentration maximale et une tenue de clavier irréprochable. On pense à son maître Gustav Leonhardt en écoutant le claveciniste, dont on apprécie la même fidélité au texte, l’énergie dans le jeu et une certaine gravité dans l’interprétation, qui ne nuit nullement à la brillance digitale et à la singularité de l’écriture du maître napolitain. Kenneth Weiss n’utilise que le clavier inférieur et le seize pieds – virtuosité oblige – cherchant davantage l’homogénéité du toucher et une certaine jubilation sonore dans l’enchaînement de ces dix-sept sonates éblouissantes."

Le 21 juillet 2018 par Michèle Tosi

Classica, juin 2014, Philippe Venturini

Bach sur Ordonnance​

"Un Prélude et Fugue par jour apaise les tensions existentielles" prescrit Kenneth Weiss en médecin avisé. N'hésitons pas à le consulter. Régulièrement.

"...le rayonnement d'une lecture les plus solaires de la discographie... le plus sensibles des discours. Dès le fameux Prélude N°1 du Livre I, Kenneth Weiss dévoile son jeu : celui de la modestie comme il l'annonce dans son texte mais aussi de la lisibilité polyphonique (jamais de registrations chargées), de la fluidité des phrasés et de la souplesse du tempo. Ainsi n'hésite-t-il à faire attendre un premier temps pour signaler une modulation ou une carrure. Jamais mécanique (le tournoiement obstiné des doubles croches du Prélude n°2), souvent primesautier (les sauts réguliers des croches de la main gauche du Prélude n°5), parfois hâbleur avec des airs de Scarlatti (Prélude n°5, Livre II) mais aussi capable de gravité sans pourtant traîner les pieds (Fugue n°8, Livre II), Kenneth Weiss convainc toujours des effets positifs de cette oeuvre."

The New York Times, 26 Septembre 2011, récital 'A Cleare Day' dans la série 'Musique Before 1800', Allan Kozinn 
"...ses concerts à la fois comme continuiste au sein du Juilliard Baroque ou encore en récital, furent autant frappants qu'édifiants : tout particulièrement sa spectaculaire traversée des Variations Golberg de Bach en janvier... La clarté et l'intensité apportés par Mr Weiss à ses interprètations mettent en relief l'ingéniosité de ces compositeurs... Mr Weiss a joué avec un sens du phrasé si gracieux qu'il a transformé ces pièces de danses en oeuvres de concert à part entière."


Diapason
, juin 2011, Philippe Ramin
"Enregistré en concert, et superbement, le disque témoigne des subtilités remarquables du toucher et du phrasé. Fort d'une admirable stabilité rythmique, Weiss maîtrise la pure virtuosité et jette un éclariage nouveau, presque orchestral, sur les polyphonies complexes. Il transcende les interminables volutes et les carrures harmoniques en objets sonores hypnotiques... Lecture puissamment imaginative d'un artiste arrivé au faîte de ses moyens." CD 'A Cleare Day' SR111

Midi Libre
, avril 2011, Michèle Fizaine
"Kenneth Weiss éclaire chaque intention, fait jaillir des cascades de notes, mêle galanterie brillante et profond bonheur. Du grand art."CD 'A Cleare Day' SR111

Le Monde
 - 5 janvier 2002 - Renaud Machart
"Ce jeune claveciniste américain… livre une somme en attaquant à un sommet de la littérature pour clavier… Sa manière calme, sereine, souple d'aborder ces suites de danses est d'une magnifique noblesse. ["Sarabande" de la Partita n°6] Dans cette pièce maîtresse, Weiss semble improviser sans amollir la colonne vertébrale de cette élégie supérieurement écrite. On aime aussi ses allemandes au rubato accentué mais du goût le plus parfait, et son ouverture de la Partita n°4, d'une droiture impeccable."

Diapason - novembre 2001 - Jean-Luc Macia
"Kenneth Weiss est un musicien brillant, racé, inventif, à qui l’on doit entre autres d’excellentes Goldberg… (Dans les 6 Partitas) Weiss y fait montre d’un jeu délié, d’une vigueur du geste et d’un sens poétique qui forcent l’estime. … sa virtuosité débridée mais toujours domptée atteste les qualités d’un musicien-né, doté de moyens expressifs indéniables."

Le Temps - Genève - 6 octobre 2001- Julian Sykes
"C’est un Bach qui s’étire, s'épanche, ose des ralentis inattendus et explore des territoires nouveaux,… les premières (Partitas), d’une poésie rare. La 4e explose en un feu d’artifice de couleurs …, la 6 e atteint des sommets d’inspirations."

Zurban - Alain Cochard - décembre 2003
"Tirées de Dardanus, Pygmalion et des Indes Galantes, ces transcriptions pour clavecin mêlent tendresse et irrésistible vitalité. Kenneth Weiss en fait son miel avec la franchise, la finesse et l’absence d’affectation qui le distinguents. Un cadeau idéal pour les amateurs de clavecin !"

Nouvel Observateur - Jacques Drillon - octobre 2001
"Cela médite, cela rêve, mais cela est contrôlé d’une main ferme. Pouvait-on imaginer, il y a dix ans seulement, que l’on donnerait de Bach une image aussi expressive, aussi expressionniste, aussi dégagée, aussi flexible ?"

Télégramme de Brest - Dominique Cresson - octobre 2001
"… dans l'univers feutré du Petit Théâtre du Quartz, le claveciniste américain a transcendé une œuvre aux contours rigides… Ces suites pour clavier r p;eacute;pondant aux critères du goût 'grand public', interpellent l'auditeur contemporain dans leur universalité. Le public amateur de cette soirée ne s'est d'ailleurs pas trompé. Et la qualité du silence dans l'assistance en disant long sur le charme opéré...Kenneth Weiss… ajoute à la technicité et à la sobriété des ces grands interprêtes (Leonhardt, Gould), un raffinement, une joie et une sensualité qu'on a peu l'habitude d'associer au clavecin."